Article de Olivier Damette et Clément Mathonnat dans The Conversation, le 9 juin 2021.
Alors que les terrasses des bars et des restaurants ont rouvert et que les restrictions sanitaires s’allègent, une bonne nouvelle supplémentaire pourrait venir de l’arrivée de l’été et de ses températures plus chaudes.
De nombreux travaux scientifiques ont en effet montré que la plupart des épidémies et des maladies infectieuses sont caractérisées par des mouvements saisonniers – on parle de « saisonnalité » : les saisons chaudes seraient plus propices à la disparition ou la réduction des épidémies nées en saisons froides.
C’est le cas par exemple de la grippe dite « saisonnière ». Pour les chercheurs Jeffrey Shaman and Melvin Kohn, l’intensité de la grippe augmente durant les périodes froides, quand les températures et l’humidité sont à leurs niveaux les plus bas. À ce titre, le virus Covid-19 ne serait pas très différent, comme en témoigne sa dynamique selon les saisons et les hémisphères au cours des trois dernières vagues.
Vidéo de l’OMS datant de 2015 sur la grippe (WHO/Youtube).
Mais qu’en est-il des études scientifiques portant spécifiquement sur le Covid-19 ? Et peut-on vraiment compter sur un coup de pouce de l’été, conjugué à la vaccination, pour faire tomber les masques ?